histoire

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Le lycée Lucas de Nehou s’est spécialisé dans le verre depuis 1947, avec l’ouverture d’une section de verrerie scientifique au chalumeau, suivi des monteurs poseurs en miroiterie et ce jusqu’en 1968, date à laquelle les formations de souffleurs au chalumeau sont transférées au lycée DORIAN (Paris 11e).

Cette décision a eu pour effet de recentrer le lycée sur le travail du verre à plat en développant à la fois le secteur industriel et en créant un pôle artistique.

A l’entrée du XXIe siècle, le lycée propose donc deux orientations réparties dans ses deux bâtiments:

- formations des métiers d’arts sur le site de la rue des Feuillantines : CAP Arts du Verre vitrail ou décoration sur verre, suivi du Brevet des Métiers d’Art verrier décorateur ; FCIL (FCND4) peinture sur verre ; de 2016 à 2018 un DMA Arts du verre ; et depuis la rentrée 2018 le DNMADE Matériau Verre Option Objet et Espace.

- formations industrielles sur le site de la rue Friant : du CAP Miroiterie-Aluminium-Verre au BTS Enveloppe des Bâtiments, en formation initiale ou en apprentissage

L’enseignement de ces techniques artistiques permet aussi à l’établissement de développer des partenariats avec des ateliers ou centres de formation en Angleterre, Allemagne et dernièrement l’Italie.

Cette offre de formation permet d’obtenir la labellisation lycée des Métiers des Arts du verre et des Structures verrières dès 2004.

En parallèle de la formation initiale, le lycée poursuit son ouverture à l’apprentissage et à la formation continue, en ouvrant des places d’apprentissages aux métiers d’art et en adhérant au GRETA CDMA.

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les locaux

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Les locaux de la rue des Feuillantines sont particulièrement chargés d'histoire… En 1622, le couvent des Feuillantines y a été édifié et il a fonctionné jusqu'à la Révolution française, à la fois comme monastère, pension de famille et maison de santé. En 1790, le couvent est vendu comme bien de la Nation et transformé en logements entourant un magnifique jardin dans lequel le petit Victor Hugo jouera avec une autre résidente, Adèle Foucher, qui deviendra sa femme. Plus tard, une George Sand âgée y habitera également. Au début de la IIIe République, l'ouverture de la rue d'Ulm condamne le jardin des Feuillantines et, à sa place, une école communale et une école maternelle sont construites et ouvrent leurs portes en 1878. Ces bâtiments accueilleront les écoliers du quartier jusqu'à la Seconde guerre mondiale, durant laquelle ils seront réquisitionnés. Après guerre, une nouvelle attribution est prévue, à la demande de la Chambre syndicale des fabricants de verrerie travaillée au chalumeau : les premiers ateliers voient le jour et c'est le début d'une nouvelle vie pour ce bâtiment dont la dernière tranche de travaux, initiée par la Proviseure Anne Anselmo, a permis de révéler quelques secrets architecturaux, comme le sol carrelé d'époque qui orne désormais le hall d'accueil.

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